Lundi 13 avril

Dans cette réunion du séminaire d’enseignement Pour que vive la parole et demeurent les liens, en accordance avec le thème de travail pour l’année 2020, le Forum du Champ Lacanien du Liban a le plaisir de recevoir, ce lundi, le 13 avril, Pascale Kolakez, qui se penchera sur « Le non rapport sexuel de la foule » et Sahar Yacoub qui analysera « Le collectif, le transfert, l’Autre »Ceci en temps réel sur Zoom, un outil du virtuel, de 20h jusqu’à 22h30.

 

Le non rapport sexuel de la foule

Lacan, à la fin du Séminaire XI, introduit la notion du trait-unaire, ce trait signifiant qui marque l’objet perdu et qui permet l’identification du sujet comme Un parmi d’autres Uns, tous imprégnés de ce manque que leur accable le signifiant, et tous différents de par la loi signifiante elle-même. Or aucun objet ne pourra venir combler le manque initial. L’écart entre l’objet a spécifique à chaque individu et l’objet factice extérieur qui vient le remplacer, diffère d’un sujet à un autre. Comment comprendre alors le non rapport sexuel de la foule ?

 

Le collectif, le transfert, l’Autre

Dans son intervention, Sahar se penchera sur « le collectif, le transfert, l’Autre ». En effet, par définition, les transferts sont au un par un, même dans une collectivité. Cependant, ils agissent sur le groupe d’une façon plus ou moins visible. L’un de leurs effets c’est qu’ils fragmentent le collectif, le divisent en morceaux, en secteurs, en sous-groupes au dépend des réseaux qui gravitent autour des leaders transférentiels. Comment comprendre donc dans une foule l’expression de Lacan: le transfert « n’a d’autres fins que d’obtenir ».